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Ali Lasram (Mohamed Ali) b. 8 April 1919

From Rodovid EN

Person:251734
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Lineage Lasram
Sex Male
Full name (at birth) Ali Lasram
Other last names Mohamed Ali
Parents

Belhassen Lasram [Lasram] b. 1880 d. 1954

Kalthoum Haddad [Haddad]

Events

8 April 1919 birth: Tunis, Tunisie, Palais Lasram

child birth: Belhassen Lasram [Lasram]

child birth: Nassiba Lasram [Lasram]

child birth: Khaled Lasram [Lasram]

child birth: Slaheddine Lasram [Lasram]

marriage: Ferida Djait [Jaiet]

Notes

Le Cheikh Mohamed Ali Lasram, de par son enseignement, durant trente années, à l’Université zeïtounienne (section chariâ et usul-eddine) puis au lycée de jeunes filles de la rue du Pacha, en tant que professeur d’histoire et de pensée islamique, de par ses prêches du vendredi à la mosquée du Kram, après la disparition du Cheikh Naceur El Béhi, ses conférences surtout qui connurent un grand succès, a entièrement voué sa vie au savoir et à la prédication. Esprit averti et illuminé, il avait l’art du discours. Il rendait accessibles pour l’esprit les questions les plus ardues, les plus obscures, discernant le vrai du faux, écartant, par un raisonnement fondé, une analyse objective et un esprit critique, toute absurdité, toute fabulation éloignant les faits d’une vérité absolue, rationnelle et concrète. Gardant toujours un sens du réel et refusant toute pensée déréistique, la religion prenait ainsi pour lui la dimension de la raison, elle devenait un moteur de progrès social et de développement. L’homme de foi et du savoir scientifique : Eloquent orateur, il séduisait son auditoire par un discours alimenté par ses fréquentes lectures d’ouvrages de toutes sortes, allant des traités d’usul al-fikh à l’exégèse du Coran, à la littérature et à l’histoire, mais aussi aux sciences exactes et appliquées, dont il était féru et dont il puisait les éléments dans les encyclopédies et revues qu’il recevait périodiquement et qui constituaient un rayon spécial dans sa riche bibliothèque. «S’armer du savoir scientifique et technologique afin d’accéder au progrès, affronter la modernité tout en étant attaché à sa foi et à ses racines historiques», telle était sa devise. En guide éclairé, il œuvrait pour un Islam moderne, en conformité avec les exigences de la société actuelle, surtout un Islam de tolérance et d’ouverture. Il prenait souvent position contre tout extrémisme, se dissimulant sous le voile de la religion et défendait ainsi les principes et les valeurs d’un Islam puisé dans la pureté de la foi et l’appartenance culturelle. Mais c’était également, ne l’oublions pas, un homme fort pieux, plein de dévotion, attaché de toute son âme à Dieu, vénérant d’un amour profond et sans limite la personne du Prophète. Il était surtout, et c’est peut-être là sa plus grande qualité, un homme modeste, simple, qui n’aimait point le faste, et les revirements de fortune qu’il connut à certains moments ne l’avaient point effrayé. La compassion qu’il ressentait à l’égard de son prochain faisait que sa maison était un lieu d’accueil, de salut et de refuge pour toute âme tourmentée ou à la recherche de vérité. Il y recevait chaque jour, après la prière d’al-maghrib, des gens qui venant quérir les conseils du Cheikh Ali, qui venant le consulter sur des questions privées ou publiques : des couples en désaccord, des talib-ilm en quête de fatwas, des nécessiteux à la recherche d’une âme généreuse. Et les questions d’héritage, de legs, de dette, de clauses de contrat, de disputes familiales étaient vite réglées à l’amiable, eu égard à l’admiration et à la confiance que tous, des plus humbles aux plus imposants, devaient au Cheïkh, dont les paroles déterminantes étaient recueillies pieusement et exaucées sans aucune tergiversation. Se considérant lui-même comme pauvre parmi les pauvres, ne le vit-on pas souvent à la mosquée de Médine passer de longues heures à la soffa, là où se tenaient les compagnons du Prophète les plus démunis et les plus indigents? Cheïkh Ali né le 8 avril 1919, dans la demeure ancestrale qui domine la place Romdan-Bey, obtint la Alimia en 1939 et se consacra depuis, en parallèle, au sport et à la gymnastique. Il adhéra au club sportif de la Jam’ia Nasria et se passionna pour l’équitation, la natation et la pêche sous-marine. Son parcours à la Zeïtouna lui permit d’obtenir successivement le Tahsil (1942), la Alimia (1945) et le Tadris (1947) qu’il décrocha avec mérite. Parmis ses professeurs les plus influents: les Cheïkh Mohamed Mestiri et Ahmed Ben Miled avaient certes exercé sur lui un prestige sans limite. Le cénacle et les grandes figures de proue : Cheïkhs Mohamed Laziz Jaït, Tahar Ben Achour et Fadhel Ben Achour qui, de par des liens étroits de famille qui les unissaient à lui, avaient eu une large contribution dans sa formation intellectuelle. La liste de ses maîtres, dont les noms revenaient souvent dans sa bouche est longue, citons-en quelques uns : Cheïkh Mohamed Kalbousi, Arbi Mejri, Mohamed Allani (rhétorique), Mohamed Ben Mahmoud (tasrif), Amor Adassi, Taïeb Tlili (adab), Abdelaziz Bellamine (tawhid), Mohamed Taïeb Saddam (adab), Salah Melqui, Béchir Za’haâr (tajwid)… Son amitié avec «Cheïkh al-udaba», Arbi Kabadi, lui ouvrit l’accès à une initiation parfaite de la littérature et de la poésie arabe. Faisant partie du cénacle groupé autour du Cheïkh Kabadi, ce dernier le prit particulièrement en estime et grâce à la fréquentation assidue du maître, il apprit par cœur des milliers de vers qu’il ne cessait de clamer à longueur de journée, sans répit et sans faille. LA PRESSE DE TUNISIE


From grandparents to grandchildren

Grandparents
Mohamed Lasram
birth: 1820
graduation: brevet de notaire
residence: [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Jenaïna Lasram
occupation: 1869, membre du conseil des vérifications
des comptes au Grand Ministère

caste: 1885, il a participé avec quelques trois cent notables
à la manifestation bourgeoise de Tunis en contestation
contre les réglementations municipales établies par le Protectorat français

death: 1912
Ali Haddad
birth: 1794, Tunis
occupation: 1837, Secretaire du Bey Mhamed quand il était prince héritier
death: 1851
Hassouna Haddad
occupation: Tunis, Amine des chaouachia (syndic de la corporation)
property: Medjez el-Bab, Béja, Henchir
marriage: Karaborni
marriage: Kobbi
Grandparents
Parents
Nefissa Ben Turkia
birth: 1897
marriage: Belhassen Lasram
death: 30 March 1990
burial: Cimetière du Djellaz, Torbet BEN TURKIA
Belhassen Lasram
birth: 1880, Tunis, Tunisie
residence: [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Nefissa Ben Turkia
marriage: Kalthoum Haddad
death: 1954, Le Kram, Résidence estivale (Banlieue de Tunis)
Parents
 
== 3 ==
Béchir Lasram
birth: 1912, Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
occupation: propriétaire terrien
marriage: Dalenda Baïram
death: 2000, Tunis
Chadli Lasram
birth: Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Safia Ben Achour
marriage: Shema Zaouche
Mohamed Lahbib Lasram
birth: 1908, Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Nabiha Ladjimi
death: 1992, Le Kram
Zohra Lasram
birth: Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Mohammed Mestiri (Didi)
Mohamed Lasram (Hamadi)
birth: Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Aziza Bey
Khadija Lasram
birth: Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Mohamed Thameur
Ali Lasram (Mohamed Ali)
birth: 8 April 1919, Tunis, Tunisie, [[Lieu:Palais des Lasram de la Rue Bir Lahjar|Palais Lasram]]
marriage: Ferida Djait
== 3 ==
Children
Ahmed Ben Rais
marriage: Nassiba Lasram
death: 9 August 2023
burial: 10 August 2023, Cimetière de Gammarth
Children
Grandchildren
Grandchildren

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